Netgui m’ayant lâchement abandonné pour aller se remplir la panse, je me suis retrouvé seul envoyé spécial du BQG au Salon de la Musique et du son 2008.
Pour ne pas vous gaver avec trop d’informations et de photos d’un seul coup, je vais découper ce compte rendu en plusieurs parties. N’hésitez ‘ailleurs pas à cliquer sur les photos pour les faire apparaitre en taille normale.
Aujourd’hui, on commence avec le principal attrait de ce salon : le matos.
Il faut savoir que ces rendez-vous permettent de mettre les mains (dans un confort tout relatif parfois, il faut bien le dire) sur du matériel que l’on a ni l’occasion, ni les moyens d’essayer d’habitude.
La journée a commencé vers 11 heures et j’ai retrouvé mes compères de la journée (Dominique et Yann, mon ancien prof de gratte et néanmoins ami) sur le stand de Taylor (on peut commencer plus mal vous avouerez).
TAYLOR
Tout le catalogue de la marque californienne (directly from San Diego California) était disposé sous nos yeux ébahis. Et à ceux qui pensent que Taylor, ce n’est qu’une marque de guitares acoustiques, je dis stop. Le plus intéressant sur ce stand était justement leurs électriques.
Alors certes les acoustiques sont magnifiques (comme vous pouvez le voir ci-dessus), mais comme je le dirai certainement souvent dans ce billet, tester une acoustique, c’est mission impossible au SMS à moins d’avoir une chambre insonorisée (comme chez Yairi) ou un ampli électro (comme chez … Taylor). Je n’ai donc pas testé les acoustiques, mais par contre deux fois les électriques.
Pour faire court, courrez les essayer. Elles sont chères (entre 1 300 et 3 000 euros), mais elles sont belles et bonnes.
Nous avons essayé Yann et moi les versions à 1300, 1900 et 2900 euros et notre favorite est celle à 1900 avec les mini humbuckers (3/4 humbucker disait le vendeur du stand, très sympa et ouvert à la discussion à partir du moment qu’on parle anglais, ce qui est mon cas. Vous l’apercevez sur la photo ci-dessous avec sa gratte à la main, pour nous proposer d’en essayer un autre modèle.).
Ces micros sont super rock, mais un bon blues ou du jazz ne leur fait pas peur. Je pense que le métal ça doit le faire aussi, mais comme ce n’est pas notre came… En tous les cas, le crunch et la disto, les harmoniques à la ZZ Top, les rythmiques et les soli, c’est dans ses cordes. Vraiment notre coup de cœur de la journée. Ça commence bien.
Nous avons sur ce stand pu participer à notre premier concours de la journée pour gagner une baby Taylor. Il y en avait beaucoup d’autres, encore une raison de venir sur ces salons.
A noter que désormais Taylor est distribué en France par Fender France, ce qui devrait faciliter la propagation de ces excellentes guitares.
FENDER
Nous avons ensuite dirigé nos pas vers le stand voisin, Fender (tiens tiens). Ludovic BRIAND, l’excellent démonstrateur officiel, terminait tout juste son show (dommage) alors nous avons du nous concentrer sur les guitares. Au menu des strats, des telecasters, des mustangs, des jazzmaster, … du Fender quoi. Mais aussi toutes les marques appartenant à ou sous licence de Fender désormais comme Jackson, Gretch (tout un mur, rahhh j’en veux une) et un stack EVH III très très bôô (pas pris en photo malheureusement).
Pas moyen de gratter une stratocaster VG car il y avait toujours un clampin pendu dessus (elles étaient en test sur des amplis avec casque, un franc succès visiblement). Il y avait d’ailleurs un concours pour en gagner une, mais je n’ai pas participé car je n’avais pas toutes les réponses 🙁
Sinon, j’ai gratté une Strato signature John Mayer (John!!!!!!) et là ce fut la déception. Manche de pioche (pourtant je les aime rondouillards), action très haute, confort bof. On ne dirait pas du haut de gamme Fender. Après, je n’ai pas branché la bête, donc difficile de parler du son, mais la première impression est négative.
Tout un pan de mur était d’ailleurs) consacré aux signatures (Malmsteen, Eric Johnson, Clapton, Johnny 5, Elvis Costello, …) de bien belles grattes. Deux mètres plus loin, c’était les modèles custom shop qui avaient la vedette (une telecaster Andy Summers notamment). J’ai repéré dans la masse une strat jungle très originale. Elle était d’ailleurs très remarquée, d’autres personnes la prenaient en photo en même temps que moi.
HIGH TECH DISTRIBUTION / VIGIER / MUSICMAN
Passage express ensuite sur le stand de Hightech Distribution qui commercialise notamment en France les marques Vigier et Musicman.
Chez Musicman, en étalage on avait droit aux modèles cuvée 2008 qui sont ou très beaux ou pas beau du tout. C’est une question de goût. Rien de neuf en tous les cas. Seule une signature Albert Lee m’a tapé dans l’oeil.
Chez Vigier, c’était simple, les guitares sont sous surveillance étroite et les cordes sont bloquées par un élastique ou un scotch. Bonjour, la confiance règne. Pourquoi ne pas les mettre sous cloche aussi. C’est décevant, surtout que j’aime bien la marque. En plus, on était loin d’avoir tous les modèles sous les yeux, beaucoup de modèles shred (Excalibur avec floyd, signature Shawn Lane) étaient là, rien sur les modèles plus standards ou vintages … Dommage.
Il me semble aussi qu’il y avait un grand choix de Schecter, mais les formes et la destination de ces grattes, c’est pas mon truc.
VINTAGE ET FRETKING
A deux pas se trouvait le stand Vintage, Fretking, marques mises en place par Trevor Wilkinson. J’avais entendu beaucoup de bien des vintages par les magazines et le net et j’aimerai vraiment en tester une sur ampli pour voir ce qu’elles ont dans le ventre.
Les copies de strat que j’ai vu avaient l’air plus qu’honnêtes et le confort meilleur que la John Mayer !!! Par contre, l’une des deux avait quelques problèmes de finition (des points de colle visible) mais rien de rédhibitoire dans cette gamme de prix.
L’autre découverte de ce stand, c’est l’autre marque, Fretking qui a l’air de se concentrer sur la réinterprétation des standards. Là où Vintage propose de la strat classique (même si elle peut être « relicisée »), Fretking va un peu plus loin en proposant un truc en plus. J’ai par exemple vu une strat avec un P90 en aigu (j’aurai bien aimé voir le résultat), une telecaster avec le sélecteur de biais par rapport aux bouton de volume et tonalité. Bref, des petites choses mais qui peuvent rendre ces grattes intéressantes, en tous les cas, un essai s’impose si vous en croisez une en magasin (désolé les photos sont floues, ce sont les seules que j’ai ratées de la journée).
Par contre, les acoustiques sonnent comme des casseroles.
A noter que ce stand proposait aussi d’essayer les amplis Bogner et Krank. Ça avait l’air de sonner plutôt pas mal quand je passais par là, une strat Fretking sur un Bogner avec un son blues pas piqué des hannetons.
IBANEZ
Petit saut de puce au stand voisin chez Ibanez. Grosse déception là encore au rayon des électriques puisqu’il n’y avait vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent. Le stand pourtant de taille respectable faisait petit.
Il y avait bien en exposition (attention pas touche à celle-là) une custom Joe Satriani en célébration de l’anniversaire de la sortie de l’album « Surfing with the alien ». Le visuel de la pochette de l’album est reproduit sur le corps de la guitare. Original et pas si mal.
Autre curiosité, une guitare en matière … lime à ongles. Je plaisante, mais le matériau utilisé pour recouvrir le corps était vraiment abrasif. Ça ne doit pas être agréable à jouer. Un coup à filer ses collants.
Rendez-vous bientôt pour la deuxième partie de notre périple.
C’est marrant elle est pas hyper récente la gratte ibanez style « araignée ». C’est clair que le materiau utilisé pour le corps me laisse dubitatif aussi, ça doit être impossible à jouer, sauf si on aime se frotter la peau jusqu’au sang !
tu as testé une nouvelle Ovation électrique ?
Non, je n’ai pas vu d’Ovation électrique. Je ne pense pas qu’elles soient déjà sorties en France ? Me trompe je ?