Spotify, dont j’avais parlé dans cet article « 6 services de musique à la demande gratuits », semble être en bonne voie pour devenir la vache à lait des éditeurs de disques, Universal en tête.
C’est ce qu’a révélé Rob Wells, le vice-président du département musique numérique de la première major du monde : Universal. Dans une interview accordée au quotidien anglais The Telegraph il a ainsi déclaré que Spotify était désormais une source de revenu viable qui rémunère très correctement les labels.
Cet excellent article, nous permet aussi d’en découvrir un peu plus sur les deals commerciaux passés entre Spotify et les Majors du disque.
Au Royaume-Uni et en Espagne Spotify paye une commission pour chaque utilisateur du service (NDLR : payant et gratuit je présume). Pour la France, la Suède, la Norvège et la Finlande, Spotify rémunère les labels en fonction de ses revenus publicitaires et de ses abonnements mensuels.
Pour Wells, Spotify n’aurait besoin de transformer que 12% de sa base en clients pour devenir rentable dans un pays donné. (NDLR : A mon goût je trouve que c’est un chiffre tout de même assez élevé, en général sur le Web un taux de transformation de 5% est déjà considéré comme énorme mais il est vrai que la musique est un fantastique « produit » et que Spotify le met fort bien en valeur).
On découvre également dans l’article que Spotify est victime de son succès en Angleterre, où le service de streaming aurait tendance à « laguer » à cause d’un trop grand nombre d’utilisateurs gratuits.
Spotify est d’ores et déjà le quatrième partenaire commercial le plus important pour Universal sur la toile derrière iTunes et YouTube (NDLR : et Amazon peut-être aussi).
Enfin, l’article du Telegraph révèle que Spotify aurait déjà dépassé iTunes en terme de revenus dans son pays d’origine, à savoir la Suède.
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